Gersende de Loonois

Nom : LOONOIS (de)
Prénom :Gersende , Viwien, Eymerand

Âge : 28 ans

Sexe : rose…euh non masculin

Origine : Gersende vient du Comté de Flandres

Sexualité : Homosexuel.


Histoire :


Gersende est né au château de Loonois, un 21 Juin étouffant de chaleur, par une nuit de très gros orage. Si gros que le médecin ne prendra pas le risque de se déplacer par les sentiers qui charrient des torrents de boue et que sa mère Adelaïde la Rose parmi les roses ne survivra pas à l’accouchement. C’est un drame pour le père qui , déchiré par le chagrin, va détester le garçon responsable de la mort de la femme qu’il aimait.
Très tôt Gersende se retrouve relégué avec les domestiques qui servent la famille de Loonois. Il est pourtant un enfant adorable qui a pour lui un seul défaut qui fait que plus le temps passe plus son père le déteste : l’enfant est tout le portait de sa mère.
D’elle il a hérité d’yeux gris piquetés d’or, de longs cils châtains, d’une épaisse chevelure rousse foncée aux reflets cuivrés, d’un air doux et aimable et d’un profil délicat. D’elle encore il a hérité d’une sensualité à fleur de peau qui transparaît chez lui en une grâce toute enfantine.
Par chance, l’enfant trouve refuge auprès de Renaud , un vieil homme qui fut jadis l’écuyer du grand père de Gersende. Un homme à la fois sage et haut en couleurs, à la main et au verbiage lestes qui lui apprends tout ce qu’il sait de l’art de la fauconnerie. Il est un maître en la matière et beaucoup viennent de très loin pour prendre ses conseils.
Depuis des lustres, la maison de Loonois et la maison de Douai se querellent. C’est presque une tradition entre ces deux là. Et là Gersende commets aux yeux de son père une erreur pour le moins aussi grave que celle d’être responsable de la mort de sa mère lorsqu’il vint au monde.
Gilles de Douai a deux fils, Florian et Raoul, dont la beauté tapageuse n’a d’égal que leur impiété religieuse.

Les deux frères se permettent de rentrer à cheval dans une église située sur les terres de Loonois, un dimanche pendant la messe, insultant le prêtre et le menaçant de leurs lames.
Gersende qui vient d’avoir 14 ans tombe éperdument amoureux de Florian l’aîné des deux frères, de dix ans son aîné. Il en perd le boire et le manger, idéalise l’ennemi héréditaire et traîne sur les terres de Douai dans l’espoir de l’y rencontrer. Bien qu’il soit un libertin notoire, Florian de Douai se laisse tenter par ce garçon d’une douce beauté qui lui jure un amour éternel.
Apprenant les faits de la bouche de l’une de ses filles, le seigneur de Loonois rentre dans une colère épouvantable et fait irruption dans la mansarde qu’occupe son fils au dessus des écuries et lui donne le fouet jusqu’à ce que le tout jeune homme en demeure inconscient.
Inquiet de ne trouver son jeune amant au rendez vous qu’ils se sont donnés , Florian de Douai s’aventure sur les terres de Loonois et comme il se doit dans une histoire pareille se fait capturer et emprisonner.
Alors qu’il récupère avec peine et est capable de se tenir faiblement debout, le beau Gersende est amené devant un horrible spectacle dans les cachots du château de Loonois. Son père a fait châtrer, écorché et pendre Florian.

Il reste un moment éperdu avant de se mettre à rendre le peu qu’il a avalé et perds connaissance.

Sans pitié, il est jeté aux cachots. Il y demeurera 3 ans, partageant avec les rats sa maigre pitance, dévoré de gale et des tumeurs.
C’est finalement Renaud le fauconnier qui le trouvera là et le fera évader à la faveur d’une attaque menée par Raoul de Douai accompagné de troupes du Comte de Flandres auprès duquel il a fini par obtenir réparation.
Le château de Loonois est démantelé, le père de Gersende condamné et exécuté sur le champ tandis que ses deux sœurs sont enfermées dans un monastère.

Raoul épargnera Gersende qui a maintenant un peu plus de 17 ans, en souvenir de son frère qui , selon le vocable local avait « de l’amitié pour lui » mais les terres de Loonois sont rattachées à Douai en lieu de dédommagement.
Tout ce qu’il reste au jeune homme c’est un bon cheval, une épée, des vêtements et une bourse pleine d’or.
Le vieux Renaud et leurs faucons l’accompagnent dans son exil qui l’emmènera jusqu’en France. Epuisé, le vieil homme moura dans une auberge de Beauvais.
Gersende travaille à Reims chez un autre fauconnier, puis quitte la France pour le Nouveau Monde d’où il revient 6 ans plus tard, riche d’images et de souvenirs fabuleux mais sans le sous.
Il ramasse au nid deux jeunes faucons dont la mère a été piégée par de la glue déposée sur une branche et les élève. Ils sont d’un noir de jais et d’une intelligence fabuleuse.
C’est un jeune homme toujours d’une exquise beauté mais qui a perdu jusqu ‘à la dernière miette de son innocence qui se présente au seigneur de Guerray pour se faire embaucher en tant que fauconnier.



Description physique :
Gersende n’a rien perdu de sa beauté même si elle est à présent moins touchante et plus du tout vulnérable. Il est d’ailleurs étrange de trouver autant de beauté cachée sous des dehors rustres, négligés et grossiers. Il ne se rase pas et a toujours l’air d’avoir un visage mangé par une barbe naissante, châtain rousse. Ses cheveux longs sont souvent sales et rarement peignés. Il porte des vêtements noirs, des cuissardes noires de cuir épais.
Ses lèvres roses , pleines mais pas trop, simplement sensuelles esquissent volontiers de séduisants sourires qui attirent les gosses. Il en a toujours plein à ses basques.
Ses yeux gris sont souvent cachés par les longs cils châtains mais quand ils vous regardent, ils vous transpercent l’âme par leur transparence et la douceur extrême qui y brille. Pourtant parfois, ils sont pleins de sauvagerie.
Sur son dos et son torse aux muscles saillants durçis par les exercices quotidiens,sa peau lisse est zébrées par les multiples cicatrices des coups de fouet qui faillirent bien le tuer. A cela s’ajoute dans son cou la cicatrice d’un coup de couteau donné par un soldat anglais.
Il porte à l’oreille droite un anneau d’or genre boucle d’oreille de pirate. On raconte que le bijou lui fut effectivement donné par un pirate de qui il fut l’amant.
Il est plutôt grand (187cm) et cette impression de grandeur est accentuée par la sveltesse féline de sa silhouette.
Pour le moment , personne ne l’a vu autrement que sale et mal rasé, les vêtements boueux, ses faucons au poing.



Description psychologique :

Son passé d’enfant est loin très loin derrière lui.
La seule chose qu’il lui reste de ce qu’il fut ce sont les cauchemars qu’il fait très souvent du cadavre dépiauté de Florian de Douai. Gersende n’est pas parvenu à faire son deuil de cette affaire sordide même si depuis il a eu d’autres amants, pour le cœur ou juste pour le plaisir.
Sa sensualité ne s’est jamais endormie, elle que Florian avait tant encouragée, exacerbée, encouragée.
Il connaît les mots et il sait les gestes , il connaît les objets qui attisent le plaisir.
C’est un homme encore jeune , calme , patient et réfléchi. Rien qu’il ne fasse sur un coup de tête et il est très difficile de le mettre en colère. Rares les montées en pression mais d’une extrême violence aussi.

Ses voyages et les pays qu’il a visité lui ont apporté une ouverture d’esprit et une connaissance que l’on ne s’attends guère à rencontrer chez un homme de sa condition. Mais ce qu’il sait il n’est pas prêt à le partager avec n’importe qui, autant dire que jusque là il n’a pas eu l’occasion de partager quoi que ce soit avec qui que ce soit.

Il a prit l’habitude de se contenter de ce que la vie lui donnait sans en revendiquer plus.

Il n’est pas d’un naturel docile bien qu’il soit obéissant. Il sait très bien situer la limite entre ces deux états.
Il aime lire en fumant une longue pipe qu’il a ramené de chez les indigènes du Nouveau Monde et cultive dans un pot de fleur les plantes qu’il y fait brûler.

Il vénère ses faucons et les autres oiseaux de proie qui lui ont été confiés. Il les respecte bien plus que les empoudrés fats et superficiels qui composent la majeure partie des clients de Julien de Guerray, son employeur.

Comme il n’est guère causant et pas très affriolant en apparence, il lui est rarement arrivé d’être sollicité par lesdits clients. Il ne fait d’ailleurs rien pour être vraiment aimable avec eux ni avec les autres employés.
Pour eux il est un être rustique et grossier, ce qui par certains côtés n’est pas faux.

Il est une épaule solide sur laquelle on pourrait s’appuyer à condition de faire sauter le vernis de rusticité sauvage. Attention, il ne rote ou ne pète en compagnie mais par contre il mangera avec ses doigts et fera sans rechigner des sales boulots dont personne ne veut .



Autre : Il a un faible pour les hommes blonds aux yeux clairs, ne craint pas d’être amplement dominé sexuellement et peut se montrer très dominant aussi. Un indécis quoi...Mais avec quand même une tendance à être dominant et il a le physique pour cela.

Oki, bonne fiche^^

Fiche Validée.