Quelle coïncidence! [PV Lou^^]

Client Nombre de messages : 184 Date d'inscription : 02/10/2006

Laurent commençait à s’ennuyer ici. Oui, il connaissait la moitié des hôtes et aucun n’avait le goût d’une certaine personne… Oui, il devait bien avouer qu’avoir eu cette petite relation avec Lou avait eu un goût d’exotisme… Maintenant, tout semblait un peu fade. Mais bon, il n’avait pas vraiment le choix de toute façon, il n’avait jamais recroisé le campagnard dans l’hôtel depuis cette nuit là… Il pensait donc sérieusement à quitter l’Hôtel dans quelques jours histoire de retourner se noyer dans la vie parisienne et dans la vie de la cours.

Mais pour le moment, le jeune noble enfila une veste et mit une main dans sa poche pour quitter sa chambre. Il la laissa dans un état un peu…bordélique, il faut bien le dire. Mais les domestiques étaient là pour ça et ils se chargeraient de le faire pendant sa balade. Laurent descendit les marches et salua plusieurs jeunes personnes avant de sortir dans la cour de l’Hôtel.

L’air était frais et pour une fois, le ciel parisien n’était pas si moche que ça. Il y avait quelques cumulus blancs dans le ciel bleu et un léger vent soufflait dans les feuilles. Le jeune homme passa sa main dans ses cheveux et décida d’aller se balader un peu sur le bord de Seine. Ok, l’endroit n’était pas le plus extraordinaire du monde, il ne fallait pas rêver mais bon, il y avait un peu de verdure et du calme…

Laurent avança tranquillement, une main dans sa poche. Il profita du beau temps pour faire quelques pas et finalement aller se poser sous un arbre, faisant attention de ne pas se crotter et regarda les quelques cavaliers qui passèrent par là. Non, il faisait quand même bon vivre dans cet endroit, Paris était un bon endroit, la campagne n’était pas loin même si Laurent détestait cela, il en fallait bien quand même…. Cela le fit sourire en coin et il se perdit un peu dans ses pensées, repassant dans sa tête la nuit qu’il venait d’avoir avec un petit compagnon ma foi… Bien fougueux !

Voilà plusieurs jours que Lou était arrivé à l'Hôtel. Dans ce laps de temps, il avait pu s'adonner à loisir à toutes les débauches dont l'idée lui avait traversé l'esprit, il s'était abandonné à toutes les luxures possibles sur les charmants compagnons qu'on lui fournissait si agréablement. Il n'y avait pas à dire, ils étaient de qualité, et il ne regrettait pas le moins du monde d'être venu. De sa toute première nuit - et de ce bref quoique fougueux échange avec le jeune De La Castille - jusqu'à la veille au soir, où il s'était offert pour la deuxième fois un jeune homme délicieusement rebelle qu'il commençait déjà à envisager de prendre comme favori, il avait passé tout son temps dans sa chambre. Aucune sortie, si ce n'était quelques allées et venues entre le lit et la Salle de Dressage ; tous ses repas lui avaient été portés directements selon sa demande, et il n'avait même pas eu à descendre une seule fois au Salon, car à chaque fois il avait croisé ses cibles sur le palier ou dans les couloirs.

Mais Lou avait beau être un homme dépravé, qui pouvait rester des semaines sans sortir et sans autre activité qu'un sexe intense et régulier, l'air du dehors commençait néanmoins à lui manquer, et comme en outre il avait l'intention de rester à l'hôtel un bon moment, il préférait ne pas goûter tout de suite à tout. Il s'était donc levé tôt, ce matin-là, et s'était vêtu entièrement pour la première fois depuis son arrivée : une large robe, de couleur ocre, qui par la courte longueur de ses jupons aurait semblé excentrique même en étant portée par une femme. Une robe assez simple, cependant, comparé à ce qui se faisait à l'époque : un simple corset sous la robe elle-même, mais pas de paniers ni de traîne, et le vêtement se rapprochait plus d'un 'négligé', par certains côtés, que d'une véritable robe.

Lou avait depuis toujours l'habitude de se travestir ainsi, et il avait acquis une certaine aisance à marcher malgré tout ces tissus, si bien que de dos ou de loin il aurait pu sembler une véritable femme. Quand on s'approchait, cependant, on ne pouvait que se trouver perplexe : son corsage au décolleté plongeant dévoilait sans vergogne son absence de poitrine, et son visage, malgré ses traits fins, manquait de féminité. A le voir ainsi, pourtant, la pensée de "travesti" ne venait pas forcément tout de suite : on songeait à une femme étrange, pas forcément laide mais aux traits plus marqués que les habituelles poupées aristocratiques. Un air un peu androgyne sur les bords, une beauté dérangeante qui ne faisait pas se retourner les hommes par excitation mais par étonnement. Certains ne doutaient pas une seconde qu'il s'agissait là d'un individu de sexe masculin, mais déguisé ; d'autres croyaient naïvement avoir à faire à une femme ; d'autres encore doutaient ou n'avaient pas d'avis.

Quoiqu'il en soit, il marchait à présent, tranquillement, sous le ciel bleu de Paris, longeant les bords de Seine. Le temps était agréable et il ne regrettait pas d'être sorti ; mais une recontre bien particulière devait le satisfaire plus encore. Alors qu'il approchait d'un lieu plus couvert, et que masqué par les feuillages il aparaissait plus féminin que jamais aux yeux des observateurs extérieurs, il aperçut une silhouette sous un grand arbre, en apparence perdue dans ses pensées. Cette vision ne le marqua au départ pas plus, mais à mesure qu'il approchait il lui semblait reconnaître ces cheveux d'argents, et la forme de ce corps bien proportionné qu'il avait eu le loisir d'épouser pour un seul échange, plusieurs jours plus tôt. Quand il aperçut le regard métallique, il n'eut plus aucun doute.

"Encore à vous languir, Monsieur De La Castille ?" fit Lou, s'étant approché doucement de la silhouette immobile.

Il tourna un instant son regard vers le fleuve qui coulait tranquillement à quelques pas de là, avant de revenir à Laurent, son éternel sourire collé sur le visage.

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Laurent s’ennuyait un peu et ça, c’était généralement mauvais signe. Oui, cela voulait dire qu’il ne tarderait pas à quitter l’Hôtel pour un petit moment, histoire d’aller goûter aux folles nuits parisiennes, au sein de la capitale. Mais pour le moment, il avait décidé d’aller se promener un petit peu. Il s’habilla correctement et quitta le lieu de tous les plaisirs pour se rendre sur les bords de Seine, profiter du beau temps, rare, de ces derniers jours.

Le jeune noble fit quelques pas avant d’aller s’alanguir sous un arbre, à l’ombre du soleil histoire de préserver un peu sa peau pâle. Il se détendait et ne pensait à rien pour le moment, laissant son regard ce faire peut-être un peu rêveur alors qu’il suivait quelques cavaliers du regard. Mais il ne s’attendait pas à ce qui allait lui arriver dessus. Non, il ne pensait pas du tout à une pareille rencontre.

Quelques minutes après que le calme soit revenu, quelqu’un l’apostropha… et pas n’importe qui ! Une personne aux traits fins mais masculins et qui portait une tenue assez féminine mais négligée. Laurent en arqua un sourcil, se demandant quelle femme pouvait s’aventurer sur ce terrain, prés de l’Hôtel qui n’attirait que des hommes… Mais plus la personne se rapprocha de lui, plus Laurent la reconnue… Il eut même un petit sourire en coin quand il reconnut totalement Lou devant lui…

« Et bien oui, je m’alanguis un peu après une nuit bien agitée ! Et puis pour une fois que le temps se prête à la balade…. »

Oui, il est vrai que la pluie était plus de mise sur cette partie de la France qu’ailleurs. Et puis, Laurent aimait simplement se balader un peu. Il aimait la nature même s’il était plus un citadin qu’un campagnard. Il est vrai que l’air des ruelles sombres de la ville n’était pas non plus extraordinaire. Beaucoup trop de ménagères se permettaient de vider leur pot dans la rue… Mais qu’importe pour le moment, Laurent voyait la présence de Lou comme un moyen de se distraire.

« Y aurait-il un bal dans les environs ? N’y serais-je donc pas invité ? Me voilà bien étonné de vous voir dans cette tenue jeune homme…. Surtout à une heure aussi matinale…. »

Bien sur, Paris était connue pour ses bals de nuit, costumé ou non. Mais pas à cette heure. Il n’était pas encore midi après tout. La tenue de Lou avait donc de quoi intriguer mais plaisait aussi à Laurent qui avait déjà goûté aux femmes. Il n’était pas vraiment friand de leurs courbes même s’il savait qu’il devrait penser à assurer sa descendance… Mais pour le moment, il était encore jeune et ne pensait surtout qu’à s’amuser…. Comme maintenant !

De toutes évidences, le jeune De La Castille l'avait reconnu assez rapidement malgré sa tenue extravagante, comme en témoignait le petit sourire en coin qu'il affichait ouvertement. Lou sourit, lui aussi, au regard inquisiteur qu'on lui portait ; il n'aurait su dire exactement ce qu'on pensait de son accoutrement, mais il jugeait que celui-ci ne répugnait pas tant Laurent. Non que cela l'eut touché outre mesure de ne pas plaire au jeune homme - au fond il avait pu constater qu'il lui plaisait bien assez une fois nu - mais il n'était pas rare que les autres hommes soient choqués de son audace, et ne voient plus en lui que cette idée de travestissement qu'ils associaient immédiatement au mal, au laid, à l'horreur, sans même tenter de voir au delà. Vision bien hypocrite, d'ailleurs, quand on savait que quelques caresses plus tard ils succombaient à cette silhouette drapée en femme, même en sachant que sous les jupons se cachait un objet dont une véritable femme aurait été dépourvue. Il n'aurait pas été jusqu'à parler d'ouverture d'esprit, mais il est vrai que les moeurs libertines de Laurent aidaient à accepter ces quelques extravagances, surtout quand on connaissait ses propres penchants.

Quoiqu'il en soit, le jeune homme était toujours le même, semblait-il, qu'à leur première rencontre : ironique, un peu moqueur, en plus d'être toujours aussi beau et débauché. Mais tout ça semblait bien naturel étant donné le peu de jours qui s'étaient écoulés entre-temps.

« Y aurait-il un bal dans les environs ? N’y serais-je donc pas invité ? Me voilà bien étonné de vous voir dans cette tenue jeune homme… Surtout à une heure aussi matinale… »

Lou sourit à nouveau. Sortant d'on ne savait trop où un éventail espagnol, il le déplia devant son visage, mimant toutes ces jeunes femmes qui, les soirs de bal, détaillaient la salle bondée de derrière ce semblant de masque, cherchant un potentiel cavalier ou, à défaut, quelques potins à se mettre sous la dent. Il demeura ainsi un instant avant de replier, avec un claquement sec, l'objet bordé de dentelle ; le rangeant d'un geste vif dans sa large manche, il observait Laurent d'un regard perçant. Puis, sans le quitter des yeux, il passa lentement à sa droite. Comme il était debout alors que le jeune homme demeurait assis, sa main se trouvait à hauteur de son visage. Il la fit glisser, doucement, sur le fier menton levé vers lui, et ses doigts effleurèrent un instant ses lèvres avant de se retirer définitivement.

"C'est en tous cas une idée que vous avez là. Un bal ... Voilà longtemps que je n'en ai plus visité aucun. Mais je vous avouerai que ça ne me manque pas ; on trouve facilement de quoi se distraire ailleurs ... N'est-ce pas ?"

Disant cela, il s'était appuyé nonchalemment sur une branche basse et, les bras croisés, fixait Laurent d'un regard pétillant et plein de sous-entendus.

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Laurent n’avait, sur le coup, pas du tout reconnu Lou. Mais quand sa silhouette s’approcha de lui, il ne put que laisser un sourire un peu moqueur et narquois se placer sur ses lèvres. Oui, c’était bien le jeune homme avec qui il avait passé un très bon moment quelques jours plus tôt. Malgré qu’il ne portait pas les même vêtements que ce soir là, il était toujours aussi charmant… et puis, cette robe un peu négligée lui donnait peut-être un petit plus, quelque chose de plus… Plus… Hum…Intéressant… Oui, voilà, Laurent trouvait que Lou était encore plus intéressant ainsi.

Le jeune campagnard se rapprocha de lui et sortit un éventail de nulle part pour s’en cacher le visage. Lou était étonnant, vraiment ! Il avait tout d’un homme et pourtant, il ressemblait aussi beaucoup à une jeune demoiselle en quête de potins ou bien d’un cavalier. Une jeune demoiselle bien libertine pour porter son corsage ainsi dégrafé et une tenue aussi négligée. Laurent ne pouvait qu’apprécier ce coté un peu libertin. Ne l’était-il pas lui-même ? Peut-être était-ce pour ça que ça ne choquait pas vraiment Laurent de le voir ainsi travestit là où d’autre aurait hurlé au scandale devant cette chose.

Mais pour le moment, Laurent se décida à charrier un petit peu Lou sur sa tenue. Il demanda donc s’il n’y avait pas un bal costumé dans les parages ce qui sembla aussi intriguer un instant son interlocuteur qui sourit avant de venir prés de lui, à sa droite. Il regarda un peu autour de lui comme si le coin était rempli de monde et finit par glisser sa main sur le visage de Laurent. Ce dernier se laissa faire et laissa même les doigts glisser le long de sa bouche souriante.

« Les bals sont d’un ennuis…. Sauf dans certains endroits, encore faut-il que le libertinage y soit bien encré…. »

Ho oui, Laurent connaissait ce genre de bal où on finissait toujours bien peu habillé voir, sans vêtements du tout… C’était bien plus amusant que les futilités de la cours et on trouvait en tous les cas bien plus d’amusement… Le regard de Lou en disait beaucoup et peut-être n’était-il pas étranger à ce petit genre de jeux….

« Hum…. Peut-être nous verrons nous à ce genre de soirée… Le propriétaire des lieux organise parfois ce genre de fête… Mais je pense qu’elles sont plus… Intéressantes que celle de la capitale…. »

Laurent sourit en coin et laissa l’une de ses mains remonter le long de la jambe, remontant la robe jusqu’à mi-cuisse avant de redescendre et de cueillir une fleur qu’il jeta plus loin avant de regarder Lou avec un petit qui voulait tout dire et peut-être plus…si affinité…^^

Il est vrai que Lou avait déjà connu de ces fêtes où tout le soin qu'on pouvait mettre à choisir sa tenue s'avérait au final vain, quand les corps entremêlés des invités se retrouvaient entièrement nus, femmes et hommes mélangés, et que la foule de chairs roses se trouvait agitée de mouvements convulsifs, comme une immense vague suintant la luxure et la débauche. D'autres soirées, plus réservées, mettaient à disposition des hôtes des pièces fermées, aux tapis moelleux et aux draps tièdes, dans lesquelles il était d'ailleurs libre de venir seul, à deux ou même à plus ; pendant que le semblant de bal se déroulait, simple couverture pour ce repère de libertins, on se guettait, on tentait de percer les goûts de chacun, on cherchait furtivement des partenaires de choix. On était loin, cependant, des coquetteries de la 'bonne société' : ici, les femmes ouvraient leurs jambes à tous sans la moindre pudeur, et la plupart des hommes ne valaient pas mieux.

Cependant, et c'était bien là le problème de ces orgies-là, on trouvait rarement des chairs de qualité. Les femmes étaient charmantes, et c'est là que Lou avait eut ses meilleures expériences avec le beau sexe, mais quand on avait d'autres penchants il était dur de se trouver très satisfait : la plupart des hommes étaient de vieux et gros aristocrates, gorgés de pouvoir et d'argent, et qui n'organisaient ces fêtes que pour satisfaire leurs propres libidos. Les hommes plus jeunes et qui risquaient de leur faire de l'ombre n'étaient pas les bienvenus, et si lui-même avait pu être invité, c'était la plupart du temps en sa qualité de passif - mais ceux destinés à jouer les actifs étaient loin de répondre à toutes ses attentes.

Lou se trouvait donc fort intéressé par la nouvelle de quelques festivités de ce genre pouvant être organisées par l'Hôtel : il avait jusqu'à présent pu constater la qualité des jeunes compagnons, et même celle de certains clients, et avait hâte de voir tout ce que ce beau monde pourrait donner une fois regroupé. Nul doute que comme ailleurs nombre de vieillards lubriques seraient attirés par les rumeurs de fête, comme autant de gros moustiques courant vers la lumière, mais ils ne seraient sûrement pas représentés en majorité. Le jeune Vendéen se trouvait tout excité rien qu'à cette idée, et déjà il laissait son esprit vagabonder en rêveries peu chastes, quand un soudain contact le ramena à la réalité.

Voilà que Laurent De La Castille, apparemment toujours aussi entreprenant, se laissait aller à lui caresser la jambe, comme un tourtereau faisant une cours fort sensuelle à quelque courtisane. Lou ne put que sourire tandis qu'il se laissait faire, remuant doucement le mollet de la jambe ainsi effleurée. Le jeune homme cessa cependant bien rapidement, n'allant pas plus haut que la cuisse, et se retira sobrement. Son air cependant était fort engageant, et démontrait qu'il ne s'agissait pas seulement de simples taquineries. Lou sourit en retour, de ce sourire carnassier qu'il affichait si souvent et qui générallement ne présageait rien de bon ... ou au contraire, beaucoup de bonnes choses.

Comme la robe relevée plus tôt dévoilait toujours sa jambe de manière peu prude, il se secoua légèrement pour la faire retomber. Puis, doucement, il approcha son visage de celui de Laurent et colla leurs deux fronts. Tandis qu'il plongeait son regard dans le sien, il murmura, d'un ton bourré d'ironie :

"Vous êtes bien romantique aujourd'hui ..."

C'est cependant sans attendre de réponse qu'il se laissa glisser devant Laurent, jusqu'à s'asseoir devant lui. Ses jambes se trouvaient de part et d'autre de celles du Parisien, et lui-même était en tailleurs, légèrement surélevé, si bien que leurs deux peaux ne se trouvaient nulle part en contact. Seuls ses jupons, largement étalés sur leurs deux corps, pouvaient offrir une imperceptible caresse. Il recula lentement son visage, toujours dans la même position, et ses deux mains prirent appuie sur l'herbe tendre et verte à ses côtés tandis qu'il ne quittait pas son vis-à-vis des yeux.

Client Nombre de messages : 184 Date d'inscription : 02/10/2006

Laurent se replongea dans quelques souvenirs de ces merveilleuses soirées qu’il avait parfois lui-même organisés pour son propre plaisir. C’était souvent bien agréable même s’il est vrai que les jeunes gens fougueux et beaux n’y étaient pas souvent conviés de peur de faire un peu trop d’ombre à ces vieux libidineux en manque de chair fraîche. Mais le jeune noble avait ses entrées un peu partout et pouvait se vanter d’être sûrement l’un des seuls à avoir vu les fêtes les plus débauché où finalement les corps ne faisaient plus qu’un et les êtres ne se distinguaient plus dans cette mer de peau et de sexe…. C’était tellement agréable et on pouvait bien dire que ce genre de fête lui manquait un peu…

Mais peut-être pourrait-il en toucher deux mots au propriétaire des lieux, histoire de pousser Julien à organiser ce genre de fête à l’Hôtel. Il savait que son « ami » se laisserait convaincre et serait tenir à l’écart les plus porcs de la société. Oui, ça serait une fête jeune et plein de vigueur… Rien que cette pensée fit sourire perversement Laurent qui se prit à glisser sa main sur la jambe de Lou, remontant les jupons un peu mais restant, légèrement sage, sans pour autant cacher à Lou le fond de sa pensée.

Lou ne sembla pas s’en offusquer et se moqua même un peu… Laurent lui sourit simplement et le regarda se déplacer devant lui. Il le laissa s’installer en face de lui et regarda les jupons étalés autour de lui. Lui, romantique ? Hum, possible, mais cela caché toujours quelques choses…

« Ne faut-il pas être romantique avec une femme pour avoir ce dont l’on a envie ? »

Ho bien sur, Laurent savait courtiser, homme et femme d’ailleurs, l’un et l’autre n’avait aucune importance. Il préférait bien sur les hommes et ne le cachait pas. Mais qu’importe, Lou n’était-il pas un homme ? Bien, alors il allait pouvoir s’amuser comme il le fallait. D’ailleurs, il glissa de nouveau sa main sur les jambes fines pour les dévoiler, remontant la robe un peu plus haut à chaque seconde, se penchant en avant pour surplomber le jeune homme et le regarder avec une sorte de malice et de perverserie (heuu pas sur que ça se dise mdr).

« Avez-vous donc mis les même vêtements que les femmes…. Tous…. »

Il parlait bien sur des sous vêtements bien pratiques à certains égards. Il se demandait vraiment si Lou avait poussé le vice jusque là.

{Euh oui ça fait bizarre "perverserie" xD Ce serait plutôt "perversité" ! Mais bon, peu importe, on comprend ce que tu veux dire c'est l'essentiel ^^}

~

A la réplique acide de Laurent sur la manière de courtiser les femmes, Lou ne se gêna pas pour afficher un sourire aussi cruel et froid qu'il en avait l'habitude. Les femmes ! Il les imitait, se plaisait à en devenir une par certains côtés, pourtant il ne les connaissait au fond que très peu. Sans aucun doute, le jeune De La Castille avait là-dessus bien plus d'expérience que lui. Cependant il en savait lui-même assez pour comprendre ce que voulait signifier le jeune homme par cette attaque fort peu galante envers la gent féminine, et qui pourtant était pure vérité. Mais il omettait là un détail : les femmes n'étaient pas les seules concernées. Bien des jeunes hommes dont les penchants étaient plus que confirmés répugnaient pourtant à s'offrir à tous ; il fallait alors, pour leur arracher la faveur d'une nuit pleine, recourir à toutes sortes d'artifices et de flatteries qui, parfois, dépassaient même la coquetterie des plus chastes demoiselles. En parallèle, certaines femmes, et notamment à ce genre de soirées, ne s'embarassaient pas de cours ni de romantisme et aimaient autant que leurs prétendants en venir aux faits.

Lou ne répondit cependant pas, se doutant bien que Laurent savait tout cela aussi bien que lui ; il ne s'agissait que de pure plaisanterie, qui d'ailleurs l'amusait et lui plaisait, et il n'était en ce moment pas d'humeur à se lancer dans un débat concernant ce phénomène de société qu'étaient les femmes. Non, son esprit était occupé par bien d'autres pensées, comme semblait l'être celui de son interlocuteur, qui déjà s'abandonnait à des caresses de plus en plus indiscrètes ... Il se laissa faire, encore une fois, sans tenter lui-même de découvrir ce que cachaient les tissus qui recouvraient le corps de l'éphèbe aux cheveux d'argent. Il le connaissait déjà un minimum, de toutes manières, puisqu'il avait déjà pu l'explorer plus tôt ; et puis chaque chose en son temps. Lui-même n'avait ces jours-ci que joué avec des compagnons bien sages et qui se laissaient faire ; il devait reconnaître à présent que des actions plus entreprenantes à son égard lui avaient manqué.

« Avez-vous donc mis les même vêtements que les femmes… Tous… »

A ces mots, Lou se laissa aller à un rire léger, mais plein, pour qui savait les détecter, de sonorités luxurieuses. Encore une fois il ne répondit pas, mais ses mains glissèrent avec rapidité jusqu'à se saisir des poignets de Laurent, et il l'invita à remonter plus encore le long de ses cuisses. Leurs avant-bras disparurent sous les tissus, mais au toucher plus rien n'était secret : Lou avait certes revêtu un corset, des jupons, des porte-jarretelles et des bas, mais il avait laissé l'espace entre le ventre et les cuisses totalement découvert. Après tout, un sous-vêtement féminin aurait été fort inconfortable, et il n'hésita pas à ajouter, se rapprochant pour souffler ces quelques mots à l'oreille du jeune noble :

"Il faut avoir le sens pratique, et être prêt à toute éventualité ... N'est-ce pas ?"

Client Nombre de messages : 184 Date d'inscription : 02/10/2006

[je me disais aussi mdr^^ mais bon, tu as raison, tant qu’on comprend^^]

Laurent aimait bien la gente féminine, enfin, quand il s’agissait de s’amuser bien sur. Jamais il ne s’enticherait d’une de ces donzelles qui passe plus de temps à se poudrer le nez qu’à écarter les cuisses. Et puis la fidélité, très peu pour lui, Laurent était de ce genre d’homme qui aime courir plusieurs lièvres à la fois… Alors, il pouvait bien se permettre une petite plaisanterie sur ce genre de personnes. Quoi que, si il réfléchissait bien, certains hommes n’étaient pas mieux. Il fallait même les courtiser parfois plus que ces demoiselles pour avoir leur faveur. C’était d’un ennui mais des fois, il faut bien faire ça pour une nuit de plaisir avec un magnifique puceau tout frémissant….

Mais pour le moment, Laurent se permis quelques caresses plus du tout chastes. Ho non, il glissa carrément ses mains sous la jupe de Lou qui s’était assis en face de lui. Il glissa le long des cuisses, taquinant le jeune homme, ne se dépâtissant pas de son sourire. Il avait très envie de voir ce qui se cachait sous les jupons, peut-être un vêtements de femme… D’ailleurs, il ne tarda pas à le demander directement à son compagnon de jeu, souriant encore.

Lou attrapa presque brusquement ses poignets en riant un peu. Laurent arqua à peine un sourcil et le laissa faire, glissant ses mains sur sa peau jusqu’à… une parcelle de peau nue qui ne le serait pas si une femme avait mit tous ses vêtements…. Le jeune De La Castille sourit en coin et posa sa main sur l’une des hanches de Lou pour l’attirer plus prés de lui et glisser sa main sur une partie beaucoup, mais alors beaucoup plus intime…

« Oui…. Toutes les éventualités…. Hum…. Comme une subite chaleur…. »

Oui, une grosse chaleur qui enlèverait touuuus les vêtements de son corps…. Ha oui, j’avais oublié de préciser que Laurent était un professionnel dans le délassage de corsage… Ho oui, habillement, alors qu’il caressait le fruit défendu, bien caché des jupons, il glissa sa main libre dans le dos de Lou et commença à défaire le lacet du corsage. Ho, il se fichait totalement qu’on les voit, après tout, c’était un peu plus excitant encore comme ça. Très excitant même….

Une fois le corsage défait, Laurent ne se gêna pas pour le virer totalement, sans arrêter ses caresses. Il avait très envie de voir ce qu’allait faire Lou, comment il allait réagir. Apparemment, ça ne semblait pas lui déplaire vu ce qu’il sentait dans sa main ! Bien, très bien… Parce que, de toute façon, Laurent ne le laisserait pas s’échapper !

Lou était loin, bien loin de vouloir s'enfuir ... Ces derniers jours, il avait eu tout son saoul de jeunes compagnons prêts à tout pour lui plaire, chose qui lui manquait lorsqu'il était arrivé à l'hôtel ; à présent il commençait légèrement à se lasser de tous ces corps offerts à lui sans retenue, et le rôle d'actif ne l'enthousiasmait plus autant. A dire vrai, sentir une autre chair en lui était un sentiment qui commençait à lui manquer, et il en était venu à envier les jeunes hommes qu'il comblait de sa propre ardeur ... Être ainsi retombé sur celui qui, le premier depuis longtemps, avait su satisfaire correctement ses désirs débauchés, et cela par pur hasard, voilà qui le réjouissait au plus haut point. Alors, évidemment, il n'était pas près de dire non ; au contraire, si l'homme eût été récalcitrant, il se serait lui-même chargé de lui courir après ... Mais bien sûr, Laurent, du peu qu'il avait pu constater, n'était pas du genre à se défiler devant une telle occasion.

Ceci fut d'ailleurs encore confirmé par les gestes qui suivirent ... Lou se laissa attirer et caresser sans opposer de vaine résistance, et se rapprocha même d'avantage de lui-même, jusqu'à ce que les deux corps se retrouvent collés l'un à l'autre. Tandis qu'une main bien indiscrète venait taquiner cette zone dévêtue, il se courba sensuellement en signe de parfait consentement, et laissa échapper quelques soupirs.

Il était bien heureux, tout compte fait, de retrouver ce contact qu'il avait du quitter à regret lors de leur première rencontre. Ce n'était pas tout le monde qui possédait d'une part pareille beauté, d'autre part tel caractère ... Ils étaient peu nombreux ceux que Lou avait connus et qui auraient osé s'abandonner à ce genre d'acte dans un lieu public, à l'extérieur, en pleine journée. Lui-même appréciait grandement ce genre de jeux, auquel il n'avait pu que rarement goûter. Se retrouver dans cette position et pour accomplir pareille tâche devant tous les éventuels passants ne le dérangeait pas le moins du monde, pas plus que lorsqu'il s'était donné à Laurent dans le salon de l'hôtel. De pudeur, il n'en avait plus depuis longtemps, aussi ne s'offusqua-t-il pas lorsqu'il sentit une main remonter dans son dos pour y défaire lentement son corset.

Pour l'instant, Lou demeura dans la même position, à se laisser caresser et déshabiller. Ses propres mains reposaient toujours sur l'herbe de part et d'autre des deux corps entremêlés, et tout ce qu'il faisait était de fixer intensément le visage du jeune citadin en face de lui tout en effectuant un léger mouvement de balancier, d'avant en arrière, afin de donner plus de profondeur aux caresses qu'il recevait. Quand son corset lui fut enfin totalement retiré, il passa lui aussi à l'action.

Ses mains quittèrent vivement leur lit de verdure pour se retrouver sans attendre sur le corps de Laurent. La première glissa sous la chemise, et remonta sans empressement taquiner le nombril, les abdominaux, puis la poitrine ; la seconde emprunta un autre chemin, vers le pantalon. Quoique n'y voyant rien sous ses jupons étalé, il parvint sans difficulté à en défaire les quelques boutons, et se faufila sans attendre entre les cuisses. Il baissa légèrement le pantalon afin de se laisser plus de liberté de mouvement, à lui et à l'objet qui, bientôt, nécessiterait plus d'espace ; dans le même temps, il s'appliquait à transmettre à ce même objet, par des caresses appuyées, le désir diffus qui s'emparait peu à peu de son propre bas-ventre.

Le corset défait et retiré, Lou avait cependant jusque-là gardé sa robe bien attachée ; par un mouvement ondulant, il la fit finalement glisser doucement, et elle dévoila entièrement ses épaules ainsi que le haut de son buste. Ce faisant, il s'était encore une fois rapproché du visage de Laurent et, continuant ses caresses intimes d'une main, il remonta l'autre jusqu'à la nuque afin de se permettre avec plus de facilité de venir laper avec appétit les lèvres du Parisien. Puis, quittant la bouche après quelques brefs baisers, il s'en alla susurrer à l'oreille :

"Paris est une ville bien froide, me semble-t-il. Comme vous le dites, il ne nous reste plus qu'à chercher la chaleur où nous pouvons la trouver ... même au risque de nous brûler ..."

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Laurent non plus ne comptait pas s’enfuir et dénigrer le joli corps qui se trouvait devant lui. Il n’était pas de ce genre, non absolument pas. Lui, il prenait tout ce qui lui tombait sous la main et croquait avec délice les fruits défendus. Ho oui, c’était juste tellement bon qu’il ne pouvait pas y résister… Et de toute façon, résister provoquait une tension et devenir irritable n’aidait pas vraiment. Alors il ne résistait pas, pour son propre bien, bien sur (mais bien suuur). Alors autant dire qu’il ne laisserait pas Lou s’en allait, quoi que, vu comme il venait de se rapprocher, il ne semblait pas vouloir s’enfuir.

Laurent glissa impudiquement sa main sous les jupons de Lou pour venir y caresser le membre encore au repos et le faire se dresser peu à peu. Et apparemment, vu le cambrement et les petits soupires que poussait le jeune campagnard, il appréciait le traitement… Bien, parce que Laurent ne comptait pas s’arrêter en pleine action. Lentement, il glissa sa main libre dans le dos de Lou pour défaire le lacet du corset et virer la chose bien encombrante sans pour autant s’attaquer à la robe elle-même, préférant simplement glisser sa main sur la nuque pour la caresser…

Mais Lou se mit aussi en action, il glissa ses mains sur le corps de Laurent, une sous sa chemise, remontant avec une lenteur affligeante le long de son torse et l’autre, plus coquine, se traça directement un chemin dans le pantalon de Laurent. Il en défit habilement le bouton avant de le baisser pour y avoir plus de place et commencer de douces et profondes caresses… Un léger soupir échappa à Laurent alors qu’il rapprochait Lou de son propre corps, le laissant happer ses lèvres mais répondant quand même au baiser, mêlant sa langue à celle de Lou pour sourire à sa petite réplique…

« Ho…. Mais puisque vous voulez brûler… Je vais vous enflammez et vous faire brûler de plaisir…. »

Il sourit en coin et remonta sa main libre sur les épaules dénudées, faisant glisser un peu plus la robe, descendant sur le torse de Lou pour s’attarder sur ses boutons de chair, les sentant rapidement durcir entre ses doigts experts, venant dévorer ses lèvres pour finalement allonger Lou sur l’herbe fraîche, remontant la robe de plus en plus encombrante mais pourtant, bien agréable… Laurent aimait le goût du caché et ne pas voir entièrement Lou nu ne faisait qu’attiser son désir et le mettre à l’étroit dans son pantalon….

« Je suis fort aise de cette nouvelle rencontre mon cher…. »

Ho oui, il avait trouvé bien fade les compagnons de l’Hôtel après Lou et pouvoir de nouveau goûter à sa peau ne le réjouissait que plus…. Il aurait aimé faire de Lou son compagnon attitré tiens, mais il ne pensait pas que le jeune homme en serait vraiment ravis… Ha, peut-être lui proposerait-il plus tard…. Ca serait amusant, rien que pour voir la tête que ferait Lou d’être traité d’hôte….

« Ho… Mais puisque vous voulez brûler… Je vais vous enflammer et vous faire brûler de plaisir…

- Je vous fais entièrement confiance là-dessus ..." chuchota Lou d'une voix sensuelle, avant de se laisser aller un temps aux privautés que lui accordaient Laurent à taquiner ainsi son torse et ses zones les plus sensibles.

Lui aussi appréciait ces jeux dissimulés, les mains qui disparaissaient sous les tissus pour se livrer, invisibles, à des activités peu vertueuses. Ces sensations se rapprochaient de celles qu'il avait eu le loisir de ressentir lors de leurs premiers ébats, à se faire bander les yeux comme il l'avait été ; mais à présent, il pouvait en parallèle observer le visage, les réactions du partenaire, et n'étant plus complètement aveugle pouvait se montrer plus actif. D'ailleurs il ne cessa nullement ses caresses, même lorsque celles qu'il recevait se firent plus intenses, ni même lorsqu'il sentit contre son dos à moitié dénudé le contact frais et humide de l'herbe tendre.

Tandis que sa robe remontait toujours plus sous l'indiscrétion du jeune Parisien, chose contre laquelle il ne luttait d'ailleurs pas le moins du monde, lui-même s'activait entre les jambes du jeune homme : ses légers attouchements s'étaient mués en véritables massages, et il palpait sans vergogne les "parties nobles" de l'anatomie intime, allant jusqu'à pincer le membre en lui-même, pianotant dessus, faisant jouer et rouler ses doigts contre la peau qui devait décidément commencer à se tendre de plus en plus. Son autre main, jusque là posée légèrement sur la nuque, glissa dans le dos et sur les omoplates et, une fois sa prise raffermie, Lou força le corps qui le surplombait à se coller encore une fois complètement à lui. Une fois aussi étroitement enlacés, il redescendit cette même main jusqu'aux hanches de Laurent, avant de la faire rejoindre l'autre à sa besogne qui, dés lors, ne visait plus à exciter mais bien à procurer les premières brides de plaisir.

Enfin, l'indécent Vendéen écarta cette fois très largement les jambes, et entoura celles de Laurent : placé ainsi, il laissait d'une part une grande et facile ouverture vers ses profondeurs intimes pour l'objet qui se dressait à présent tout près ; d'autre part, il possédait un appui sûr, et il lui aurait suffi d'une pression des genoux contre le dos pâle du jeune citadin pour l'amener totalement à lui. De pression, il n'en exerça cependant aucune : il préférait pour le moment laisser l'initiative, et la chose se ferait sans doute bien mieux ainsi que s'il avait lui-même tenté de la provoquer. Il en profita pour rapprocher encore une fois ses lèvres de l'oreille, et y susurra, en réponse au précédent compliment :

"Mais moi aussi, très cher ... Comme vous pouvez le constater ..."

Et en effet, Lou se trouvait en ce moment plus que satisfait de se trouver dans cette position avec un jeune homme qui, il le savait, parviendrait à le combler convenablement. Ceux qui le connaissaient un minimum s'en seraient rendu compte immédiatement : lui qui, habituellement, accordait une grande importance aux préliminaires et aimait prendre tout son temps, voilà qu'il agissait bien rapidement, à s'offrir sans plus attendre à peine quelques minutes après la rencontre, laquelle avait été inattendue en plus de ça. Mais Lou était ainsi fait : entièrement ambivalent, il lui fallait de tout, et il ne tardait pas à se lasser si on ne lui proposait qu'un seul genre de divertissement à la fois. C'était là la principale raison pour laquelle il s'était montré si agressif, la première nuit, et si désireux de connaître Laurent sous d'autres jours ; le premier compagnon qu'il avait eu après ça en avait fait les frais, et même si à l'hôtel ils étaient habitués à ce genre de traitement, il avait du mettre un certain temps à s'en remettre.

Et maintenant qu'il n'avait plus été dans un rôle de passif depuis plusieurs jours, sa soif dévorante s'était agrandie plus encore - et sans doute ne laisserait-il pas cette fois lui échapper un si bon parti après seulement quelques coups de reins ...

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Ho oui, Laurent allait faire brûler Lou de plaisir, il allait l’enflammer et le faire hurler de plaisir… Il ne se gênait d’ailleurs pas pour commencer sa tâche, glissant plus ses mains sur le membre du jeune homme, le caressant et le massant, descendant caresser ses bourses et ne se gênant pas non plus pour venir titiller son intimité doucement, l’excitant un peu plus… Lou non plus ne restait pas inactif et qu’il procurait beaucoup de plaisir, faisant peu à peu gonfler son membre dans son pantalon….

Le jeune noble finit par allonger son jeune compagnon de jeu sur l’herbe et se laissa rapprocher par Lou qui noua ses jambes autour de sa taille pour exercer une bonne pression sur le corps de Laurent qui se laissa docilement faire, ondulant contre lui et se plaçant déjà prés de l’intimité de son amant… Ho oui, il avait envie de venir en lui, maintenant, tout de suite… Mais il avait aussi envie de prendre un peu son temps et de le taquiner….

Laurent positionna son membre contre l’intimité de Lou après avoir légèrement baissé son pantalon et commença à entrer en lui… De quelques centimètres, histoire de le frustrer et de lui faire plaisir en même temps, histoire de faire durer le plaisir. Car lui non plus ne se contenterait pas de quelques coups de reins… Ho non, il tenait Lou, il ne le lâcherait plus ! Ou du moins, tant que le jeune homme n’allait pas essayer de le dominer….

« Dites que vous en avez envie…. Dites le….. »

Oui, Laurent aimait ce genre de chose. Il aimait entendre ses amants le supplier de les prendre, de les caresser ou autre…. Ho oui…. Et là en cet instant, il avait follement envie que Lou le supplie et fasse tout ce dont lui avait envie…. Il bougea d’ailleurs légèrement en lui, tournant dans son intimité, entrant et sortant à peine de lui…

« Dites le…. »

Et dans cet élan de….désir, Laurent s’enfonça d’un coup en Lou, le prenant sans grande douceur et sans lenteur. Oui, il aimait que ça soit un peu bestial et cet environnement le stimulé bien plus encore… Ho oui, c’était vraiment bon et Lou était de toute façon un bon coup, il savait s’adapter à ses partenaires et Laurent devait bien avouer que ça, c’était vraiment plaisant !

« Hum…. Vous êtes vraiment…. Exquis…. »

Dés à présent, Lou avait perdu conscience de ce qui l'entourait. Il se savait dehors, sur l'herbe et près d'un arbre, mais tout le reste avait disparu. Même le léger murmure de la Seine, pourtant proche, ne l'atteignait plus, et les pas des passants n'étaient plus qu'un lointain souvenir. Qu'on les voit, qu'on les entende, il ne s'en était jamais moins soucié qu'en cet instant, et il se donnerait en spectacle autant qu'il en aurait envie - peu importe une prétendue décence, qui en ce siècle de libertinage était depuis longtemps dépassée. Il n'était même pas certain que ces ébats publics choquent, et s'ils choquaient néanmoins, ça n'en était que plus excitant ... Et excité, Lou l'était déjà bien assez pourtant. Se faire prendre lui avait tant manqué qu'il avait suffi de quelques caresses intimes en plus des attouchements habituels pour le faire se dresser définitivement ; et à présent que le membre lui aussi durci de ce jeune homme fougueux et décidément doué venait se poser contre lui, il en perdait progressivement l'esprit.

Laurent le pénétra, et cette seule pensée suffit à faire monter en lui une terrible vague de chaleur, si intense et délicieuse qu'elle en surpassait presque la sensation du membre elle-même. Il était si concentré sur l'acte qu'il avait cessé de respirer et, les yeux à moitié fermés, il n'émettait aucun son. On eût dit qu'il était plongé dans une sorte de transe, et ses bras toujours accrochés au dos au dessus de lui n'exerçaient plus aucune pression. Quand enfin Laurent se mit à bouger, il rouvrit totalement les yeux et se remit à respirer : d'abord une large inspiration, puis de petits halètements tandis qu'il s'aggripait à son cou, le pressant d'accélérer, de le prendre enfin entièrement. Mais le jeune homme, fort de son effet, tournait très légèrement en lui, sans se retirer ni entrer complètement. Et Lou, cependant, fondait de désir inassouvi, et son souffle se faisait plus saccadé encore, ses soupirs plus luxurieux. Sa prise se raffermit sur les épaules du Parisien, et il tremblait tout en essayant de se rapprocher, de s'empaler de lui-même sur le cruel objet ; mais il ne parvint à rien, sinon à rendre la torture plus terrible encore.

« Dites que vous en avez envie… Dites le…

- N'est-ce pas assez évident ? gémit-il en réponse, s'accrochant toujours plus, plantant désormais ses ongles dans le dos de son amant. J'en ai envie ... Je vous veux en moi ... Tout de suite !"

Sa voix n'était plus qu'un souffle alors qu'il murmurait ces paroles tout contre le visage du jeune homme, les yeux emplis de désir, avant de se jeter sans ménagement sur sa lèvre inférieur qu'il mordilla avec appétit. Il en avait envie, rien de plus certain, et ce n'était pas lui qui rechignerait à le clamer. Il savait bien que ce genre de suppliques excitaient certains hommes, si ce n'était tous, et il s'était pris plus d'une fois à les gémir sans relâche, même lorsque le partenaire ne lui faisait pas si grande envie. A présent, ces mots étaient sincères, et il les répèterait autant de fois qu'il le faudrait ; il avait suffisamment confiance en lui pour se laisser aller au moins à ça.

Mais il n'eut pas à les redire, car Laurent, de lui-même, s'enfonça violemment en lui. Sous le choc, il ne put retenir un hoquètement qui lui fit finalement lâcher la lèvre du jeune homme, et qui se mua rapidement en un long gémissement. Ses doigts se crispèrent encore contre les omoplates, et une main remonta se saisir de la chevelure argenté ; ses genoux s'appuyèrent fortement contre le dos, et il enserrait totalement le corps qui le pénétrait, bien décidé à ne pas le laisser s'échapper. Même sa bouche, ayant quitté celle de Laurent, se précipita sur son épaule, et il y planta ses dents sans la moindre douceur, laissant toujours ses gémissements s'échapper de ses lèvres luisantes. Car ce qu'il ressentait était bien plus fort, cette fois : après plusieurs jours sans s'être fait prendre, chose dont il avait perdu l'habitude, et avec une pénétration aussi violente, sans préparation, ce premier coup de rein avait été bien plus intense. La douleur était forte, mais elle aussi en rajoutait au plaisir - le rendant comme fou.

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Qu’ils soient dehors ne gênait aucunement Laurent. Après tout, ils étaient sur les terres de l’Hôtel, donc toutes les personnes qui s’y promenaient étaient soit des clients, soit des compagnons. Ils ne risquaient donc pas de choquer grand monde. Et de toute façon, Laurent se fichait de choquer. Il ne s’arrêterait pour rien au monde simplement pour regagner sa suite. Il avait envie de Lou, ici et maintenant et il ne le laisserait pas filer. Ho non, il avait trop envie de regouter à sa peau et à son corps pour cela. Il avait véritablement envie de lui pour le moment et l’herbe leur offrait un merveilleux lit…

Le sexe complètement dressé au milieu de son corps, Laurent ne voulait plus qu’une chose, plonger dans le corps de Lou et le faire hurler de plaisir… Il ne prit pas vraiment la peine de le préparer, le caressant un peu pour l’exciter un peu plus… Mais il avait aussi envie de l’entendre le supplier de le prendre et pour cela, il décida de le frustrer légèrement… Il entra un peu en lui et ne retint pas un gémissement de plaisir… Néanmoins, il ne s’enfonça pas plus dans le corps de son amant du moment, lui ordonnant de le supplier, résistant à sa pression et tournant dans son intimité…

Et quand enfin Lou le supplia, Laurent ne se retint plus et s’enfonça totalement dans le jeune homme, venant prendre ses lèvres pour un langoureux baiser, mêlant sa langue à la sienne avant de commencer à bouger dans son intimité, le prenant profondément et totalement, ressortant totalement de son corps pour le clouer un peu plus sur le sol, ne retenant pas ses gémissements et caressant sans retenu le corps de Lou….

« Vous êtes…. Si bon…. Meilleur que…. Certains compagnons…. »

Ca n’était peut-être pas le meilleur des compliments, mais Laurent le pensait vraiment. Ho oui que c’était bon… Excellent même après un temps d’ennuis profond. Que c’était bon de ne pas se retenir, de prendre Lou comme il en avait envie, avec la fougue qu’il voulait… et il ne se gênait pas, démontrant que malgré le glaçon qu’il était normalement, il pouvait se montrer brûlant et enflammer n’importe qui….

Le plaisir était intense et le souffle du jeune noble se saccada rapidement… Il vint lécher et embrasser le cou du jeune homme sous lui, ralentissant les mouvements pour faire durer un peu plus le moment de pur plaisir, s’arrêtant un instant de bouger pour s’enfoncer totalement en Lou et tourner un peu en lui, histoire de le rendre fou de plaisir et finalement repartir dans le but d’emmener son amant à la jouissance, de le faire atteindre le plus bel orgasme de son existence !

Le plus bel orgasme, cela était sans doute beaucoup dire quand on savait tout ce que Lou avait connu jusque là - s'était-il seulement passé un unique jour sans qu'il ne se débauche de quelque manière que ce soit depuis qu'il avait entrepris ce voyage loin du joug familial ? Un des meilleur, c'était en revanche plus que probable ; après tout il avait pu amplement le constater et ne cessait de se le répéter, Laurent était d'une qualité tout à fait remarquable qu'il était hélas dur de se procurer, et ce dans toute l'Europe, malgré cette époque déjantée et toute la foule touchée par le 'vice italien'. Mais d'ailleurs, en parlant d'Italie, le jeune homme n'avait-il pas quelques ascendances avec ce pays ? C'est ce que se prit à songer Lou, alors qu'il admirait le sublime visage penché au dessus de lui. Mais quand les mouvements vinrent, son esprit fut bien vite obnubilé par d'autres pensées, et il se laissa submerger par un brouillard de sensations.

La première véritable pénétration avait été certes intense, mais ce qui suivit fut meilleur encore. Il se laissa caresser, sentant sa peau brûler à chaque endroit que venait frôler les mains avides de Laurent, et il répondait avec fougue à ses baisers, pressant leurs lèvres l'une contre l'autre, jouant de la langue et des dents, allant laper tout l'intérieur de l'espace buccal comme s'il eût voulu se gorger de salive. Dans le même temps il ne se gênait pas pour exprimer son intense satisfaction, et ses soupirs se mêlaient à ceux de Laurent, de même que son regard tout embrumé par la luxure se perdait dans les yeux d'argent lorsqu'ils en venaient à se croiser.

Le rythme était rapide, mais chaque coup le pénétrait pourtant au plus profond de son être, ressortant entièrement pour ne revenir que plus fortement encore ; c'était ce qu'il y avait de meilleur, cette vigueur, cette violence, et Laurent y était décidément plus que doué. Lou ne se retenait pas : il ne hurlait pas encore ouvertement, mais il n'en était pas bien loin, et ses gémissements en témoignaient : saccadés, tremblants, de plus en plus forts, se muant progressivements en petits cris appuyés. Au compliment que lui fit Laurent, il gémit plus fort encore, s'accrochant à lui, plantant ses ongles dans sa peau, l'embrassant de plus belle.

Mais petit à petit, le rythme ralentit. Le plaisir n'en était pas moins fort cependant ; au contraire, il prenait ainsi plus d'ampleur, se propageait partout, le vrillant, lui déchirant les entrailles, réveillant plus encore son désir sauvage et fou. Il laissa faire un instant, s'abandonnant à la langue de Laurent dans son cou, le regard complètement flou, et il en profita pour reprendre son souffle, haletant bruyamment. Mais bientôt le désir et la luxure reprirent le pas sur la raison, et il en voulait plus, revenant s'attaquer au dos du Parisien de ses ongles et de ses genoux pour tenter de le pousser plus à lui : contractant les muscles fessiers, il rendit la pénétration plus intense, et gémit d'une voix fébrile :

"Encore ... Vite ... Oh ! Plus vite ! Plus fort ! Brisez-moi ..."

Puis tandis qu'il se tordait sur le sol à essayer de se faire pénétrer plus profondément, son regard se posa sur l'arbre auquel était appuyé Laurent quelques instants plus tôt. Une idée lui traversa la tête, et il se saisit de la chevelure argenté pour murmurer, sans cesser de gémir :

"L'arbre ... Prenez-moi ... Contre l'arbre ..."

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Laurent ferait connaître à Lou d’un de ses meilleurs orgasmes. Ho oui, il ferait tout pour que Lou n’oublie jamais ce moment, que toujours il est l’emprunte de Laurent dans le corps…. Si sut été une femme, Laurent en aurait peut-être profité pour l’engrosser, mais étant donné que Lou n’en était pas une, il se contenterait de le marquer profondément, histoire qu’il ne l’oublie pas… Et pour le moment, Lou ne semblait pas vouloir l’oublier vu comme il se cambrait et gémissait sous les coups de reins puissant, le prenant tout entier et puissamment, fouillant en lui pour trouver la perle rare et faire hurler de pure extase le jeune campagnard….

Laurent complimenta un peu le jeune homme avant de l’embrasser langoureusement et de le prendre plus vite encore, laissant ses mains brûler la peau de son amant. Mais d’un coup, il ralentit la cadence, y allant plus calmement, plus langoureusement histoire de faire durer le plaisir, histoire de frustrer un peu Lou et de le voir bouger un peu…. Sa réaction ne le satisfait que plus encore… Ho oui, sentir la pression de ses jambes et de ses mains dans son dos pour tenter d’accélérer la cadence une nouvelle fois n’était que bien plus agréable…

« Plus vite…. Bien sur… avec joie…. »

Souffla Laurent contre l’oreille de son amant, mordillant le lobe de son oreille avant de ressortir entièrement de son corps pour se renfoncer en lui soudainement et fortement. Il recommença de plus en plus rapidement, de véritables coups de buttoirs qui faisaient presque décoller Lou du sol… Mais le jeune campagnard semblait avoir d’autres idées et parla d’arbre… Laurent n’avait pas besoin de se retourner pour savoir qu’il y avait un arbre derrière lui…

« Bonne idée….. »

Haleta légèrement le jeune homme en passant ses mains dans le creux des reins de Lou pour le soulever. Il se doutait que le jeune homme serait accroché à sa taille, alors il le souleva presque sans aucun souci et le plaqua assez fortement contre le tronc de l’arbre et vint dévorer son cou de baisers, mêlant au jeu ses dents et posant ses mains sous les fesses de Lou qu’il pelota joyeusement et recommença ses coups de reins, légèrement calmé par cette interlude…

Mais la douceur ne s’attarda pas et bientôt la force revint à la charge et Laurent fit preuve d’une force vraiment extraordinaire, il portait Lou et en même temps le prenait de toutes ses forces, le plaisir ravageant ses reins, brûlant ses veines, transformant son sang en lave de plaisir qui se dirigeait de suite vers son membre qui ne tarderait pas à exploser sous tant de plaisir….

Lou n'était pas particulièrement partisant de la douleur et de la violence. Disons-le, si tous ses échanges avaient toujours été de cette nature, il aurait fini par ne plus tenir sur ses jambes, et sa vie n'aurait pas été bien longue ... Alors souvent, ses ébats se faisaient plus tranquilles, plus doux, du moins lorsqu'il était dans le rôle "passif" ; la place était laissée à la lenteur et il subissait rarement de véritables assauts. Mais quand il rencontrait des hommes possédant la vigueur nécessaire, ce qui était hélas bien rare, alors il ne se retenait plus, et il lui fallait de la force, de la violence, tout ce que d'autres ne pouvaient lui fournir, et il s'offrait entièrement. Il ne demandait qu'une chose : qu'on le déchire, qu'on le brise, qu'on l'écartelle et qu'on le violente, qu'il n'en ressorte surtout pas indemne mais incapable de se tenir debout, jusqu'à ce que s'étant enfin remis il ne puisse que revenir en demander d'avantage.

Alors en effet, Lou n'était pas près d'oublier la divine violence avec laquelle il se faisait prendre en cet instant, et il ne demandait qu'à se faire "marquer", d'une marque profonde et indélébile qu'il espérait bien ne pas voir disparaître de sitôt. Sans aucune doute, tant qu'il demeurerait à l'hôtel il saurait se satisfaire : des compagnons charmants et pour tous les goûts, et pour le rôle inverse un autre client plein de fougue ...

Mais pour l'instant, il n'avait pas la tête à toutes ces abstractions : la lenteur du rythme nouvellement décidé ne le satisfaisait pas. Il sentait le membre se mouvoir doucement en lui, alors qu'il rêvait de le voir s'agiter bien plus, et ne pas pouvoir l'enserrer totalement dans son intimité emplie de désir le froissait véritablement. Et quand enfin Laurent revint à l'attaque, le plaisir fut si fort à se faire pénétrer si soudainement et profondément qu'il dut se retenir pour ne pas hurler. Il laissa échapper un petit cri, cependant, qui se mua en roucoulement puis en forts gémissements à mesure que le rythme accélérait à nouveau.

Enfin, Laurent accéda à sa requête et le souleva en le saisissant à la taille. Lui-même n'avait toujours pas lâché le citadin, et il s'accrocha plus fortement encore à lui. Pour la courte durée du trajet, les coups de reins avaient cessé par commodité, et Lou se trouvait empalé, immobile, sur le dur et plaisant objet. Ne supportant pas cette absence d'activité, il fit rapidement passer ses bras sous ceux de Laurent et se saisit de ses épaules. Ainsi appuyé, il tenta de se mouvoir un maximum, se contractant en rythme. Ce faisant, il avait décollé leurs deux torses et, situé à un espace suffisant, il pouvait détailler entièrement le visage du jeune De La Castille. Les yeux plongés dans les siens, il se lécha doucement les babines sans cesser ses mouvements du bassin ni ses soupirs luxurieux. C'est qu'il était délicieux, ce jeune homme à l'agréable apparence ...

Quand son dos heurta le tronc d'arbre sans la moindre douceur et que les coups de reins reprirent, il lâcha totalement les épaules de Laurent et se laissa aller. Aux baisers du jeune il répondit en lui léchant tout le contour de l'oreille, descendant le long du cou et traçant quelques figures invisibles sur la nuque de sa langue rugueuse. Comme le rythme accélérait, il se prit à gémir à nouveau ; cette fois l'acte lui parut plus fort encore, puisqu'en plus de la puissante et rapide pénétration il subissait les caresses de Laurent ainsi que les coups de l'arbre dans son dos. A chaque va-et-vient, il se laissait en effet projeter violemment contre le tronc, et se reculait même d'avantage de lui-même afin de faire se heurter son coccyx. Le plaisir lui vrillait le corps, et la force et la violence redoublées de son amant ne tardèrent pas à avoir raison de lui.

Alors qu'il s'aggripait à quelques branches dans son dos, s'écartant ainsi autant qu'il le pouvait pour laisser un chemin facile et profond aux assauts qui lui étaient faits, il sentit le monde tourner autour de lui, son regard devenir flou, son ouïe se brouiller et ne plus même pervevoir ses propres soupirs. Il arrivait à l'apogée du plaisir, un plaisir fou et, il est vrai, rarement ressentis, qui lui vrillait le bassin et tout le corps, qui le clouait sur place. Quand il se sentit enfin exploser, il poussa un profond cri de jouissance et se projeta sur Laurent, s'aggripant à lui des ongles et des dents, gémissant et haletant à n'en plus finir tandis que les chaudes vagues de plaisir finissaient de le parcourir tout entier.

Il demeura un court instant à reprendre son souffle puis, relevant un visage légèrement essouflé mais dont les yeux brillaient d'une intense satisfaction, il murmura :

"Magnifique ... Mais je n'en attendais pas moins de vous ..."

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Laurent n’était pas vraiment quelqu’un de très doux dans ses actes sexuels… Bien sur que parfois il pouvait se montrer calme et presque doux mais pas en ce moment, pas quand il rencontrait quelqu’un de ce goût là ! Ho non, Lou était un partenaire de choix et il méritait le meilleur de Laurent et autant dire que le jeune noble ne se gênait pas, s’enfonçant rapidement et profondément en Lou, le plaquant sur le sol et l’empalant de toutes ses forces…. Ho oui, il allait le marquer pour un moment et pour sur, le jeune campagnard n’oublierait pas ce moment avant un bout de temps que Laurent espérait Long…. Mais pour le moment, il se laissa totalement porter par ce moment gémissant de plaisir et haletant légèrement….

Mais par envie de jeu et de frustration, il ralentit un peu ses mouvements, se glissant plus lentement en Lou, ce qui ne sembla pas vraiment plaire au jeune homme qui tenta de s’empaler de lui-même et de le faire de nouveau accélérer avant de le supplier de le prendre contre l’arbre… Laurent arqua un sourcil mais sourit et attrapa fermement le jeune homme par la taille pour le soulever avec force. Mais comme les coups de reins avaient cessé, oui, Laurent ne pouvait quand même pas tout faire, Lou se mit de façon à bouger sur le membre, tirant un soupir au jeune noble…

« Vous êtes un diable…. »

Murmura Laurent avant de plaquer Lou violement contre le mur et de le prendre avec force et ne lui laissant aucun répit, posant ses mains sur ses fesses pour le relever plus et le plaquer encore plus fortement contre l’arbre, le pelotant au passage. Mais il n’était plus temps des douces et langoureuses caresses… Ho non, Laurent allait mener Lou à la fin, il allait le faire manquer s’évanouir de jouissance… Alors il fit preuve d’une résistance étonnante, soulevant le jeune homme souplement pour l’empaler encore plus fortement et plus loin sur son membre, le caressant sans arrêt…

Et toutes ses attentions furent payantes… Le corps de Lou commença à se tortiller de plus en plus et le jeune homme s’accrocha au branches derrières lui et se cambrer un peu plus… Un cri de plaisir plus tard et Lou explosait entre ses bras, jouissant sur leurs deux corps. Il se resserra autour de Laurent qui s’enfonça une dernière fois et inonda son intimité de sa semence, le plaquant une dernière fois contre le rugueux tronc….

Laurent resta collé contre le corps de Lou, haletant encore de plaisir, le corps parcouru de légers tremblements…. Il sourit à la remarque du jeune homme et se retira de son corps pour se rhabiller légèrement et s’ Il sourit à la remarque du jeune homme et se retira de son corps pour se rhabiller légèrement et s’asseoir sur le sol tranquillement, passant une main dans ses cheveux désordonnés….

« Je suis le meilleur….. Mais…Je dois avouer que vous n’êtes pas si mal et que je remettrais bien ça…. »

Laurent passa une langue sur ses lèvres en ne quittant pas des yeux Lou. Il en avait presque oublié l’idée du jeune homme de vouloir le prendre de l’autre soir…. Oui, il l’avait oublié tant il avait prit son pied !

En vérité, Lou lui-même avait peu à peu sorti de son esprit les premières pensées peu chastes qu'il avait eu à l'encontre de Laurent, lorsqu'il l'avait rencontré pour la première fois dans un état d'esprit radicalement différent. A présent, il ne voyait plus du jeune homme que son côté vigoureux et qui avait su fort bien le combler ; certes il n'aurait pas rechigné s'il avait eu le loisir de profiter de lui dans l'autre sens, mais ce n'était pas ce qu'il avait en tête alors qu'il le détaillait de bas en haut, cette lueur lubrique dans le regard. Il s'était régalé, c'était certain, mais il était loin d'être encore complètement rassasié. Laurent non plus, d'ailleurs, ne semblait pas vouloir se satisfaire d'un seul échange aujourd'hui, à voir comme il lui rendait son regard et se léchait les babines avec appétit. A ce spectacle, Lou sourit ouvertement ; oui, vraiment, ce jeune citadin était bien au dessus de tous les partenaires qui l'avaient tant ennuyé les derniers mois. Même immédiatement après l'acte, il ne perdait pas de son charme et de son attrait ...

Une fois qu'on s'était retiré de lui, Lou était demeuré collé à l'arbre, toujours à reprendre son souffle dans la même position. Sa robe, à présent relâchée, était légèrement retombée et lui couvrait le haut des cuisses, mais elle ne cachait pas le liquide qui y coulait doucement. Il demeura un instant ainsi, regardant l'autre homme se rhabiller, avant de finalement se détacher du tronc, remettant rapidement en place ses jupons et le haut de l'habit. Il ne prit pas la peine de ramasser son corset, toujours à terre : il n'avait pas l'intention de le remettre pour le court temps durant lequel il avait l'intention de demeurer habillé, et ne souhaitait pas non plus s'en encombrer.

Laurent venait de s'asseoir ; il se rapprocha de lui, d'une démarche étonnamment légère quand on savait tout ce qu'il venait de subir - mais tel était le fruit de l'habitude. Lui-même ne s'assit pas, mais il passa derrière le jeune homme, et glissa doucement ses mains sur ses épaules.

« Je suis le meilleur… Mais… Je dois avouer que vous n’êtes pas si mal et que je remettrais bien ça… »

Lou afficha un sourire carnassier en entendant ces mots. Remontant ses mains sur la nuque de Laurent, les laissant se perdre à caresser la chevelure argenté, il se pencha légèrement de manière à amener sa bouche près de l'oreille du jeune homme. D'une voix suave, il susurra :

"Mais je n'ai pas eu un seul instant l'intention de m'arrêter à là ..."

Un de ses mains quitta la nuque pour venir se glisser, indiscrète, sous la chemise ; l'autre passa sur le menton et pencha la tête de Laurent en arrière. De là où il était placé, Lou put à loisir venir coller leurs lèvres et se mêler leurs langues. Après un bref baiser, il se retira et, remontant sa langue le long de la joue tout en continuant ses caresses appuyées sur le torse du Parisien, il murmura :

"Que diriez-vous de rejoindre l'hôtel ? J'ai bien envie de voir à quoi ressemble votre chambre ..."

Client Nombre de messages : 184 Date d'inscription : 02/10/2006

Laurent avait prit son pied, c’était un fait indéniable… Il avait vraiment apprécié ce moment et espérait pouvoir retenter l’expérience rapidement… Il avait eut un orgasme assez puissant et avait vu le plaisir ravagé le visage de Lou apparemment vraiment satisfait…. Le jeune noble resta contre lui un instant, le plaquant au mur avant de se retirer de son corps tout en souplesse et de se rhabiller calmement pour finalement s’asseoir sur le sol et reprendre peu à peu son souffle, affirmant qu’il était le meilleur mais que Lou était quand même un bon coup…. Et qu’il ne se contenterait pas d’une seule fois pour aujourd’hui…. Et il accentua un peu son envie en passant sa langue sur ses lèvres….

Lou afficha un sourire carnassier en se glissant dans son dos doucement après avoir remis ses vêtements en place. Il glissa ses mains sur la nuque et dans les cheveux du jeune noble qui se laissa faire, se contentant d’apprécier cela et d’avoir un léger frisson… La suite des événements promettait d’être assez intéressante vu l’envie du jeune homme de remettre ça…

Une main un peu indiscrète se glissa sous la chemise de Laurent qui se laissa faire, se contentant de sourire en coin et de répondre au baiser de son amant du moment, glissant sa langue contre la sienne avant de se relever doucement et de passer une main dans ses cheveux, souriant de façon sadique mais aussi envieuse. Il avait pleins de projets et comptaient bien emmener Lou avec lui… Mais pour le moment, il le chopa à la taille pour le tirer contre lui et venir l’embrasser langoureusement et voracement….

« Ramassez donc vos vêtements et suivez moi…. Je vous emmène dans ma chambre…. »

Il glissa sa langue sur le nez du jeune homme et le lâcha. Il passa sa main dans ses cheveux gris et mis l’autre dans la poche de son pantalon pour finalement prendre lentement le chemin de l’hôtel. Il sourit à quelques compagnons qui passèrent non loin de lui en gloussant et se félicita de ce petit interlude en pleine nature… Ca avait le don de détendre et de donner envie de rester un peu plus entre ses murs… C’était vraiment fort agréable !

Il entra sans se retourner dans le bâtiment, sur que le jeune homme le suivait. Il prit la direction de sa chambre. Il ouvrit la porte et laissa Lou passer devant lui avant de la refermer et d’enlever sa veste, laissant sa chemise entrouverte sur son torse. Il alla leur servir deux verres d’alcool et revint vers le lit où il s’assit.

« Mais je vous en pris… Mettez vous à l’aise…. »

Avec un clin d’œil à l’appuis, soit, traduisez par… Déshabillez vous de suite… Ho, ça serait vraiment amusant…

[Je te laisse poster dans la chambre de LauLau^^]