Après avoir déposé son cheval a l’écurie, il avait un peu tourné dans le jardin, ce n’était pas la première fois qu’il venait ici. Il se rappelait de chaque compagnon qu’il avait eu, un seul a chaque visite. Il préférait gardé le même compagnon pendant son séjour, il ne savait pas vraiment pourquoi, un caprice d’écrivain sûrement. Il regarda la grande bâtisse devant lui et se décida enfin à rentrer dans le hall.
Il posa son sac au sol le temps de retirer sa veste qu’il plia élégamment sur son bras. Il scruta le hall du regard, il y avait des serviteurs par-ci, par-là qui venait vers lui pour s’occuper de l’accueillir, il les envoyait allé voir ailleurs d’un simple geste de la main. Il n’aimait pas avoir autant de remue ménage autour de lui, puis il vit un jeune homme très mignon habillé d’un kimono joliment coloré, certes le garçon était un peu trop maigre mais cela pouvait s’arranger facilement, il suffirait de lui donner à manger. Le jeune homme se tenait près lui visiblement il était là pour lui, bien c’était une très bonne chose. Ce dernier se tenait comme si il était un pantin un petit sourire sur les lèvres, il était charmant, mais Louis aurait des choses a lui apprendre, il ne voulait pas d’une marionnette, il voulait quelqu’un qui réagisse a ses caresses, comme a ses paroles.
Il se dirigea vers le garçon et ancra son regard dur au sien, il tendit son bras libre pour venir effleurer sa joue et poursuivre le long de son cou. Il guettait la moindre réaction du jeune homme. Bien il était temps de faire connaissance maintenant, il prit sa voix calme et quelques peu froide qu’il avait toujours, puis se présenta.
-Je m’appel Louis, tu vas resté avec moi le temps de mon séjour, quel est ton nom ?
Il attendit que le jeune homme se présente, il lui fit signe de le suivre alors qu’il se dirigeait vers la réception, reprenant sa valise au passage. Il voulait savoir si sa chambre était prête et en prendre les clés. Si il était venu ici c’est parce qu’il était en train d’écrire un roman, mais le vide qu’il y avait a son manoir lui faisait perdre toute inspiration, au moins ici c’était vivant.